Alain Chartier

Alain Chartier
Description de cette image, également commentée ci-après
Représentation présumée d'Alain Chartier,
enluminure du Livre d'Espérance.
Alias
« Sénèque de la France »
Naissance v. 1385-1390
Bayeux
Décès v. 1430 (20 mars 1430?)
Avignon (?)
Activité principale
Poète, écrivain politique
Distinctions
anobli le 29 mai 1429
Auteur
Langue d’écriture moyen français et latin

Compléments

son blason est "D'azur à deux perdrix d'argent posées sur un tronc d'arbre couché d'or".

Alain Chartier ( en latin Alanus Auriga), né vers 1385/90 à Bayeux, mort vers 1430 (le ?), sans doute à Avignon[1], est un poète, diplomate, orateur et écrivain politique français, ayant écrit à la fois en latin et en moyen français.

  1. Une épitaphe reproduite par Jean-Joseph Expilly (Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Paris, 1762, t. I, p. 341, à l'article « Avignon »), et qui aurait été relevée dans l'église des Antonins d'Avignon vers 1730 (et aurait disparu peu après, à la suite d'importants travaux dans l'église), a longtemps fait croire qu'il était mort en 1449. En fait, il a depuis été amplement démontré que cette date était fausse : dans ses Fortunes et adversitez, Jehan Regnier se peint, après sa libération de prison à Beauvais en mai 1433, chantant une chanson d'Alain Chartier (Triste plaisir et douloureuse joie), et il évoque clairement l'auteur comme mort (Maistre Alain, duquel Dieu ait l'ame,/ Lequel cy gist soubz une lame) ; dans son Ospital d'amours (poème non daté précisément, mais antérieur au Champion des dames, de Martin Le Franc, qui le mentionne, et qui date de fin 1441/début 1442), Achille Caulier évoque les tombes du « cimetière d'amour » où repose Alain (« Assez pres, au bout d'ung sentier,/ Gesoit le corps de tresparfait/ Sage et loyal Alain Chartier/ Qui en amours fist maint hault fait ») ; des documents du Parlement de Paris de février 1440 parlent aussi de lui comme étant mort (« Maistre Alain Chartier, tant qu'il vecut » ; voir Antoine Thomas, « Alain Chartier, chanoine de Paris », Romania XXXIII, 1904, p. 396-398). Le dernier signe de vie datable que l'on ait est la lettre latine sur Jeanne d'Arc, écrite à Bourges en août 1429 pour un ambassadeur étranger. Son grand traité moral intitulé Livre de l'Espérance, commencé en 1428/29, est resté inachevé. Il est peut-être mort dès le 20 mars 1430 (pour cette date, voir C. J. H. Walravens, op. cit.).

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